Norvège, les Lofoten : le récit

Les Îles Lofoten

Introduction

Voici (enfin !) le récit de notre voyage aux Lofoten, cinq personnes ont contribuées : le document original est de Caroline et Sylvain puis se sont rajouté les impressions de Marylène, Fabrice et moi.

Cent kilomètres au nord du Cercle Polaire, l'archipel des Lofoten surgit vigoureusement des eaux de l'Océan Arctique réchauffées par le Gulf Stream.

Fjords profonds pénétrants au cœur des montagnes, enchevêtrement de bras de mer et de sommets enneigés, couleurs vives des " rorbus " de pêcheurs, c'est un des paysages les plus surprenants de Norvège que nous découvrons au rythme de nos pas. En bateau, en bus et bien sûr à pied, ce voyage nous permettra de découvrir du sud au nord toutes les îles : Moskenes, Flakstad, Vestvagoy, Austvagoy ...

Un peu d'histoire

Les premiers hommes à s'établir dans cette fertile contrée il y a environ 6 000 ans vivaient de la pêche et de la chasse. Toute la région était, à cette époque, couverte de forêts de pins et de bouleaux. On y chassait le cerf, l'ours, le renne sauvage, le lynx, le castor et la mer était riche de poissons, phoques et baleines. L'agriculture y fut rapidement développée et on y cultivait déjà le blé il y a 4 000 ans. Au temps de Viking, de nombreux sièges de chefs vikings y furent établis. À Borg, sur l'île des Vestvågøy, on a retrouvé les restes d'une grande habitation viking comprenant la plus grande salle de cérémonie jamais découverte dans les pays nordiques. Ce bâtiment mesurait 8,5 m de large et 83 m de long.

La grande pêche des Lofoten prit rapidement une grande importance. Le Roi Øystein décida en 1103 de faire construire une église à Vågan, qui à cette époque était l'endroit stratégique pour la pêche aux Lofoten. Ici furent également construits les premiers " rorbus " (cabanes de pêcheurs sur pilotis) dont on parle déjà dans les sagas vikings en env. l'an 1120. La morue séchée était la marchandise de commerce la plus importante et les marchés d'exportation comprenaient pratiquement tous les pays de l'Europe. De nos jours, c'est encore l'Italie qui reste le marché le plus important en ce qui concerne l'exportation de la morue séchée.

La vie économique

La pêche d'hiver à la morue reste indispensable à la vie sociale et au peuplement des Lofoten. Des pêcheurs venus de tout le nord de la Norvège ont participé à la pêche des Lofoten, qui prend sa source dans le Vestfjord pendant la période de frai de la morue arctique, de février à avril. Toute pêche de ces morues est sévèrement réglementée, y compris dans les Lofoten. Ces mesures sont nécessaires afin de préserver la population de poissons. Ces vingt dernières années, la pêche aux harengs a pris une grande importance dans la région. L'élevage du saumon est lui aussi devenu un secteur d'activité considérable dans les Lofoten. L'industrie est fortement liée aux pêcheries, mais il existe également d'autres activités dans la région.

Le climat

Les courants chauds du Gulf Stream aident à réchauffer le climat des îles Lofoten où la température est bien plus élevée que dans d'autres régions situées sur les mêmes latitudes telles que l'Alaska et le Groenland.

Le climat maritime des Lofoten fait que les hivers sont doux et que les étés sont relativement frais. Les mois de janvier et février sont les plus froids, avec une température moyenne de 1 degré en dessous de 0. Juillet et août sont les plus chauds, avec une moyenne de température de 12 degrés. Les mois de mai et juin sont les plus secs, avec des précipitations de 40 mm de pluie.

Histoire des Rorbus

Dès avant l'an 900, les sagas relatent que les bateaux furent accastillés pour naviguer jusqu'aux îles Lofoten et participer à la campagne de pêche saisonnière à la morue. Alors qu'ils pratiquaient leur pêche quotidienne tout au long de la côte norvégienne, les pêcheurs entendirent parler de la miraculeuse pêche autour des îles Lofoten. Bateaux à rames et voiliers se mirent en route en grand nombre, naviguant des jours et des semaines afin de participer à cette fameuse pêche d'hiver.

Cela engendra un besoin urgent d'hébergement pour les pêcheurs. De quelle façon ce problème fut résolu durant les premiers siècles, nous en savons peu, mais les sagas racontent que le Roi Oystein, au début du 11e siècle, décida de faire construire des cabanes de pêcheurs pour ces hommes venus dans les Lofoten. Cela démontre déjà l'importance de cette pêche pour l'économie du pays dès cette époque lointaine.

Le nom

RORBU ? D'où vient ce nom ? BU signifie petite maison et a un lien avec le fait d'habiter, de vivre. Donc, une petite maison dans laquelle on vit, mais qui peut être également utilisée pour d'autres choses, par exemple, cabanes à outils, etc. ROR veut dire ramer ou rame . Depuis des siècles, les pêcheurs utilisaient des bateaux à rames. En norvégien, on dit littéralement " ramer à la pêche " pour désigner le fait de partir pêcher en bateau, et ceci, depuis plus de trois générations. Les " Rorbus " sont donc de petites maisons où habitaient les pêcheurs lorsqu'ils " ramaient à la pêche ".

L'environnement

Les rorbus furent à l'origine construits juste au bord de l'eau, bien souvent sur pilotis, avec un accès naturel direct depuis la cabane jusqu'au bateau à rames. Dans beaucoup de villages de pêcheurs, ces constructions se répandirent et ces cabanes peintes en rouge se mirent à dominer le paysage. La peinture rouge était la moins chère et la plus utilisée, mais on peut voir également d'autres couleurs, par exemple l'ocre jaune. Avec les séchoirs à poissons et les rorbus, cela a créé un environnement original, et spécifique des Lofoten.

Le récit jour par jour

Jour 1 : Dimanche 4 Juillet 2004

Départ du Havre en voiture de location à 6h45. Arrivée à Paris Charles-de-Gaulle à 9h00. On a rendez-vous porte 10. C'est un beau bordel en ce dimanche matin. On ne s'attendait pas à autant de monde ! On passe plusieurs fois devant la porte 10. En fait, le rendez-vous est au guichet de la porte 10. Pas de panneau UCPA en vue et ça agace Sylvain. Une demoiselle nous interpelle. UCPA ? , c'est ici. Nous voici présentées à Virginie. Jean-Yves, le guide UCPA, est déjà reparti on ne sait où...

Pendant ce temps-là Marylène arrivée par le RER B s'est posé les mêmes questions... Y avait bien un groupe de randonneurs mais autour d'une affiche terre d'av' ou club av' ! Pas d' UCPA en vue. Je repère un jeune homme (qui s'avérera être Christophe !) avec le sac à dos et l'air d'attendre quelque chose... c'est bon, je ne suis pas seule. Je passe moi aussi plusieurs fois devant le groupe où se trouvait Virginie, mais je ne devais pas avoir une tête d'UCPA (et pour cause je n'étais pas encore baptisée) car personne ne me tendait les bras... snifffffff !!

Fabrice était lui arrivé depuis longtemps, car il y a toujours un risque d'accident de voyageur sur cette foutue et unique ligne d'accès à l'aéroport. Alors pour avoir été pris une fois maintenant il fait hyper gaffe. Petit tour de cette formidable aérogare tourbillonnante bien chargé, approche de la porte, repérage d'une personne avec un document UCPA et un "bonjour ! UCPA ?" après me voila avec Virginie. Suivront d'autres "bonjour ! UCPA ?" signe de ralliement mais il n'y a pas que de la norvège, il y a aussi UCPA - Carelie en roue libre. Des petites discussions s'engagent parsemées ici ou là de l'arrivée d'autre membre et finalement du guide.

Enfin, le revoilà. Il nous donne les billets pour l'enregistrement. La file d'attente est relativement longue. Christophe, Françoise, Marylène, Vincent, Fabrice sont avec nous pour l'enregistrement (et Benoît avec qui il était ? Éric ?) Nous attendons dans la salle d'embarquement pour Oslo.

Et pendant ce temps-là Benoît arrive le dernier au comptoir, la personne qui m'accueille me fait comprendre qu'il est le guide et qu'il part avec nous. Ah whouai ? Marrant ça ! Je fais la queue avec Jean-Yves, on retrouve Vincent arrivé un peu avant. Habitué au terminal F, je passe les contrôles pensant acheter de l'alcool après, erreur ! Le pire sera pour Jean-Yves, qui n'a qu'une bouteille de Vodka pour tout son séjour en Norvège ... Au fil des jours tout le monde semblera se passer d'apéro assez facilement :-p Parles pour toi moi qui ai l'habitude d'un traditionnel petit punch chaque jour de vacances.........

Enfin, le départ est donné. C'est le décollage. Petit en-cas à bord. (Vraiment petit l'encas, un mini-Mars en dessert quand même !) Arrivée à Oslo, où l'on retrouve Benoît (et Vincent) et nos bagages pour le " pick-up ", le ré-enregistrement en somme. On attend la correspondance pour Bodø (boudeu) sous le soleil d'Oslo (Oushlou). Départ au soleil, arrivée sous la flotte. Nous découvrons les mini-bus, moyen de locomotion favori pour se déplacer à 13 car nous retrouvons Nathalie à l'hôtel (12+1=13). Installation dans les chambres en fonction des affinités. Sylvain se trouve des affinités avec ...sa femme !

Bon alors là il manque le récit de ma première rencontre avec :

  1. Un couple de membres d'Alibert qui sont des habitués de la rando dans les Alpes et à Paris. Je me fais conseiller les topoguides parisiens. Comme quoi y a des gens bien partout, à mort les préjugés !

  2. Un norvégien dont j'apprécie a posteriori encore beaucoup plus le charme et la gentillesse après les désillusions qui ont suivi sur ce peuple de Vikings ! Ce jeune homme ingénieur chez SAS teste les Boeing de la compagnie. On échange en anglais sur la Norvège, la vie à Oslo, les régions reculées du Nord où il a fait son service militaire et où il va rejoindre pour quelques jours si j'ai bien compris sa copine... ah bon, zut. Il m'offre une bouteille d'eau que sinon j'aurais dû payer... Il a l'air d'y tenir, vu qu'il voyage quasi gratis ! Décidément ils sont sympas ces norvégiens ;)

C'est vrai que finalement à l'aéroport je n'ai trouvé aucun randonneur de l'UCPA, uniquement d'Alibert et Terre d'Av. ; et ça continué dans l'avion, finalement heureusement qu'ils étaient la pour discuter un peu avant qu'on se retrouve tous.

Je ne me souviens pas du tout du voyage en avion, probablement encore à rêvasser.

Jean-Yves nous réunit pour un premier briefing. Chacun se présente (à la manière des alcooliques anonymes, bonjours moi c'est Fabrice....enfin c'etait mon impression du moment) : tous des randonneurs chevronnés en excellente condition physique. (je vous raconte pas mon stress...)[Oui enfin pour la condition physique je passe mon tour ^-^] Présentation du programme, et de certaines modifications, car paraîtrait qu'un rorbu a brûlé... Et la je me suis rendue compte que j'avais oublié une première chose essencielle: une timballe et une fourchette pour la bouffe.

Nous allons nous dégourdir les jambes avec une première visite du centre de Bodø. Nous allons jusqu'à l'embarcadère où nous prendrons le bateau demain. Il pleut, le ciel est bas et nuageux, c'est bien triste pour une première journée de vacances. Enfin, nous arrivons à la pizzeria. Pas très norvégien ce premier repas, mais paraît-il c'est le resto le moins cher. Jean Yves nous avait prévenus : les " grandes " pizzas sont vraiment géantes. C'était peu dire ! Elles étaient ENORMES ces pizzas et ... on a tout fini !!!

Enfin de mon côté de la table on a quand même eu les yeux plus gros que le ventre ! 4 pizzas à 4 ça faisait un peu portion de viking !

C'était une réaction aux "encas" dans l'avion et l'impression de ne pas avoir mangé depuis le matin ! Mais c'était large c'est vrai ;-)

Retour à l'hôtel. Il pleut toujours.

On commence déjà à comprendre que ça ne doit pas être facile de vivre là toute l'année (sans parler de l'hiver)

La coupe du monde nous poursuit jusqu'au fin fonds du bled norvégien . C'est la fin du match Grèce/Portugal. Score final: 1-0 pour la Grèce.

Jour 2 : Lundi 5 Juillet

Petite balade solitaire au matin sur les quais et la digue du port, ca promet côté photos. Je retrouve Vincent qui lui aussi est de promenade.

Départ de Bodø en bateau direction Moskenes. Le temps est superbe aujourd'hui. On saute sur les transats, on s'allonge sur le pont supérieur et on apprécie le paysage des îles sur fond bleu. Nous prenons le pique nique à bord, le premier d'une longue série. (et sans doute le plus ensoleillé du séjour !)

Nous arrivons à Moskenes à 15h00. Pendant le voyage, on aura pris quelques bons coups de soleil. Nous attendons le taxi qui nous emmènera à Sørvågen où se trouvent nos rorbus. Installation. L'endroit est magique, une baie calme et fermée ; cette montagne face à la terrasse du rorbu va nous habiter pendant plusieurs jours. Elle reste pour moi une des images clés des Lofotens.

N'oublions pas l'odeur bien particulière de la morrue qui seche qui ne nous quittera plus tout au long du voyage. Mais pour finir entre l'air de paris et celui de la morrue, je prefere la seconde.

16h00, c'est le départ pour une rando découverte de Å (qui se prononce O, ah ??), petit village typique avec morues séchées et rorbus rouges. Nous visitons le centre ville (!!!) et passons devant le musée de la morue.

Au bout de la route, nous découvrons au loin les îles de Mosken, Staumen(?),Vaerøy et Røst(?). Nous retournons par un petit lac (Agvadnet) où nous faisons une pause. Nous repartons pour Moskenes pour aller faire les courses. C'est bon je suis sauvé, j'ai trouvé des assiettes et fouchette en plastique. Je vais pouvoir manger.

Le soleil brille encore, il fait doux et nous en profitons pour dîner en terrasse. Jean Yves nous offre l'apéro et sort la bouteille de Vodka. Au menu, soupe N°1 puis pâtes au thon et yaourt (à la molte pour moi !)

Jour 3 : Mardi 6 Juillet

Ce matin, nous prenons notre petit déj en terrasse, comme si nous étions sur la Cote d'Azur.

Au départ de Å, c'est la randonnée des cinq lacs : Tindsvatnet, Stuvalsvatnet, Tvidalvatnet, Fjerdedutsvalt, Ternnesvatnet. La montée est particulièrement raide. Nous rattrapons deux groupes Alibert. Nous faisons une pose sur une cabane au niveau du cinquième lac. Le temps ensoleillé de ce matin tourne au crachin. Une partie du groupe part pour voir la vue sur Kvokvatnet. Le midi, on appréciera l'amabilité d'une gamine de 16 ans qui aura du mal à pousser son gros derrière pour que les filles aillent faire pipi. On peut préciser qu'après un ptit déj sur la Côte d'Azur nous avons sorti le bonnet et les gants pour tenir les couverts à l'heure du déjeuner, ce qui avouez le n'est pas commun. Forcément c'est pas donné à tout le monde de déjeuner dans une petite cabane à l'abri du vent... [Oouuuh ! elles sont rancunières !] Deuxieme oublie, ca caille grave dans ce pays. Je me marais avec ma soeur avant le depart pour savoir si je devais vraiment prendre les gants et le bonnet mais maintenant, je pense qu'il aurait fallut que je prenne deux pantalons et ma deuxieme polaire. Pas de solution au probleme, va falloir etre fort tres fort avec mon short. Un reconfort dans ma tete, vivement le soir que je me colle dans mon sac de couchage +5°.

La descente se fait par le fjord Djupfjorden, relativement raid. Le temps tourne maintenant à la pluie. Le vent s'en mêle. Les genoux commencent à faire mal. La descente est cependant superbe. L'ambiance dans le groupe est très bonne.

J'ai aussi le souvenir d'une très longue marche entre la pause Bixit au niveau du lac France et le bout du fjord : un terrain peu praticable, des racines, des trous (OK c'est banal), ça avait un côté forêt vierge équatoriale !!! C'est vrai racine, eau et trou c'est banal, mais au deuxième jour on ne réalisait pas encore !

C'est la fin de la rando et nous prenons la route de Moskenes pour le retour. On fait les courses à la supérette pour le dîner de ce soir (poulet pour la joie de Christophe) et la salade de demain midi. Cette fois-ci, on ne fera pas l'apéro sur la terrasse, mais à l'abri, le temps s'est rafraîchi.

Caro sort son jeu de Tarot et fait des adeptes.

Le soir, Virginie et Marylène nous apprennent le jeu des loups-garous. Plutôt sympa. On met de l'ambiance !

Bon la journée a été un peu dure et le temps un peu turbulent mais je sens deja que le sejour me plait.

Jour 4 : Mercredi 7 Juillet

Journée tranquille, " chiante " selon Caro pour qui les douleurs aux genoux se réveillent.

Nous prenons le Taxi pour se rendre à Reine.

Nous faisons la traversée en bateau pour l'Ile de Vinstad au départ de Reine. Charmante ville d'ailleurs où on apprécie les rorbus. Photos des toits en tourbe. Il fait encore beau ce matin.

Nous arrivons sur l'île, c'est le départ pour la plage de sable fin de Buneset.

Avec Françoise, c'est décidé, on va se baigner. D'ailleurs on va porter maillot de bain et serviette de plage toute la journée, comme ça, on sera bien obligées, manquerait plus qu'on se soit chargées pour rien... Ouais ben ça c'était le plan. Moi je faisais confiance au routard : "grâce au Gulfstream, l'eau est à peine plus fraîche qu'en Bretagne l'été... " qu'ils disaient. Ben ils ont pas dû souvent se baigner à Douarnenez les mecs, parce que chez nous y a pas de phoques sur les plages !

Christophe, Benoît et Éric ont le courage de se baigner. C'est une compétition cinglée entre ces trois là.

Alors la je suis pas d'accord, certes c'était un peu pour la gloriole, pour pouvoir dire je me suis baigné en mer de Norvège, mais certainement pas une compétions entre nous au contraire, on essayait de se persuader l'un l'autre que l'eau n'était pas si froide ... c'était faux bien sûr elle est glaciale !

Fabrice se lance et trempe les pieds Je sais trop combien de temps il me faudra pour me rechauffer. Le temps se couvre, et on se met à l'abri pour prendre le repas. On entre-aperçoit des phoques furtivement au loin.

La pluie arrive et on repart à flanc de montagne. On reprend le col et on arrive à l'embarcadère. On trouve pour refuge le local à poubelles. On y attendra le bateau deux longues heures. Il pleut, encore et toujours. J'apprécie enormement ma cape de pluie, c'est hyper pratique ce truc bon par contre c'est pas hyper chaud.

Enfin, le bateau arrive. Tout le monde se précipite ainsi que Vincent . Malheureusement, nous n'avons pas le droit de monter car nous sommes trop nombreux. Seul Vincent a pu se hisser sur le bateau. Il part seul et nous restons à quai ! On retourne penauds se remettre à l'abri dans notre local à poubelles.

25 minutes plus tard, le bateau est de retour et nous embarquons pour le retour, au chaud cette fois-ci !

A l'arrivé à Reine, on va se réchauffer au pub. C'est drôle, les Norvégiens écoutent Gérald De Palmas. Nous prenons un petit chocolat chaud à 44 kr avant de reprendre le bus pour Sørvågen. Et moi je me prend un bon coca avec des glacons :-) pendant que tout le monde avait pris une boisson chaude.

On refait les courses. Ce soir au menu, saucisses-patates.

Jour 5 : jeudi 8 Juillet

Aujourd'hui, au programme 600 mètres de dénivelé. Départ de Sørvågen en bus en direction de Reine. Nous reprenons le bateau plus tôt. On descend à la cale. Direction Kjerkfjorden.

Oncommence par monter200mètresde dénivelé. Les genoux tiennent. Descente sous la flotte. Virginie tombe et se fait plutôt mal. Bientôt, nous avons une vue sur le lac de Horseidnatnet.

Nous continuons à monter. Cette fois-ci, il faut être courageux pour les 400 mètres de dénivelé dans un terrain boueux et détrempé. Nous marchons sous la flotte. Nous arrivons au col et découvrons une vue splendide sur le lac de Solbjornvatnet.

Nous prenons le passage en crête en direction du troisième col à la même altitude. Nous faisons une pause déjeuner au froid et au vent, à quelques mètres d'un névé.... Nous avons une vue sur le lac des Selfjorden au second plan. Le terrain est détrempé sur le retour. Les genoux tiennent bon. C'est pas encore maintenant qu'ils vont nous lâcher !

Ne jamais parler trop vite : juste après avoir dit " mes chaussettes sont sèches ", Caro met le pied dans un trou d'eau, et elle en ressort... les chaussettes mouillées !! Faut dire que les pieds secs sont plus très nombreux dans le groupe... Éric a fait des adeptes, chez lui tout baigne ;) (là c'est sûr il va se vexer...) En fait je suis content car mais chaussures neuves m'ont bien protégé de l'humidite. Certainement applique la technique du papier journal en boule dans les chaussures pour aspirer l'humidite.

Nous reprenons le taxi à 17h00 à Stomarkpdlen, direction Fredvang. Nous découvrons un charmant village sous un superbe soleil. C'est là que nous étions censés dormir. Dommage. Oui, pas vraiment dommage pour moi, car j'aime vraiment ce premier rorbu. Très belle route sous une belle lumière. Retour à Sørvågen sous les nuages.

Ce soir au menu, c'est côtes de porc. Disons plutôt du lard au barbecue portatif, difficile à mettre en route. Ca pue l'essence ...

Ce soir, Syl nous invite à jouer au jeu de cartes " Uno ".

Jour 6 : Vendredi 9 juillet

Aujourd'hui, au départ de Å, nous partons pour une rando autour du lac de Ågvatnet. Le terrain est toujours aussi détrempé.

Nous arrivons à midi au petit chalet à mouette. On se fait attaquer par la maman mouette qui veut protéger ses petits. Nous déjeunons à l'abri du vent.

Les plus téméraires montent au col près du mont Gjerdtindan. Nous, nous choisissons d'économiser nos genoux et restons nous reposer au cabanon. Reposer ! Reposer ! J'ai enfin pu faire une bonne sieste. Fabrice, qui voulait faire deux ou trois photos, se fait attaquer par les mouettes ! Du coup retour a l'abris et nous nous lancons dans le jeu du marche, chacun devant redire la liste complete des courses et y rajouter un element. Ca fait du bien de parle de la bouffe......

Les téméraires reviennent au bout de deux heures. Ils sont ravagés : plus de cuisses, plus de mollets !

Ravagés ravagés, faut pas exagérer ;)) Nous sommes fières (Françoise et moi) de notre ascension dans la bonne humeur. La tête dans la terre, vu la pente, les mollets durs comme de la morue séchée, mais c'est pas grave, Françoise et moi avons de longues vacances à préparer, faut soigner la ligne... Et puis, ce qui était bien, c'était la vue d'en haut. C'était beau et si loin ... et si dégagé ! Ah oui ? je crois que j'ai mis trop de temps à monter, j'ai rien vue, en tout cas de l'autre coté du col.

Je tiens ici à m'excuser d'avoir essayer (sans succès heureusement !) d'assassiner notre prof de math préférée ... une pierre que j'avais bousculé, s'est mise dans l'idée de dévaler la pente en direction de la tête de Françoise ...

Nous repartons à Å par l'autre rive du lac. Le terrain s'apparente à la forêt vierge, toujours aussi détrempé et glissant.

Nous passons au supermarket du coin pour acheter des barrettes à cheveux pour Caro. Nous en profitons pour acheter quelques cartes postales.

Papillotes de saumon au guise de repas. Hum ...

Demain matin, on lève le camp. On s'y habituait à notre rorbu !!!

Jour 7 : Samedi 10 Juillet

Transfert routier en taxi pour commencer la septième journée. Il nous emmène jusque Nesland sur l'île de Flakstad. Nous prenons les ponts routiers pour passer d'une île à une autre.

Au bout du chemin terreux, c'est le départ de (Skelfjord) Nesland où nous trouvons des toilettes confortables. La balade se fait le long de la plage jusqu'à Nusfjord.

La descente se fait dans une cheminée, en s'aidant de la main courante. On croise à nouveau le groupe Alibert qui monte et qui nous gène dans notre descente, alors que la priorité est pour ceux qui descendent. Ils ricanent de nous, nous avons soi-disant raté la lignée boréale. Evidemment, on ne regarde que nos pieds !

Nous visitons Nusfjord, qui vaut pas le coup d'être classée au patrimoine mondial de l'Unesco et pourtant il y en a des bus dans une si petite bourgade. Bien sûr, en tant que parfaits touristes, nous faisons un p'tit tour à la boutique souvenir. Christophe craque pour un saucisson d'Elan et ... un couteau suisse norvégien ! Une pale imitation, rien a voir avec le vrai couteau suisse bien sur ! Sylvain achète un beau bonnet norvégien qui couvre bien les oreilles ! Et moi bah je me jette sur le chocolat.

Nous nous retrouvons dans la TV Room et regardons le Tour de France en norvégien. Il pleut a vache qui pisse sur le cap Frehel, tout va bien.

Nous reprenons le taxi en fin d'après midi. Nous passons le tunnel sous-marin. Arrivée à Baldstad. Le groupe Terre d'aventure a décidé de rester une journée de plus et nous voilà sans rorbu pour cette nuit ! On se rabat sur une maison à l'autre bout du village pour les mecs et ... une église pour les autres en guise de toit! C'est une ancienne maison du village, vieille de 150 ans. Elle accueillait les pêcheurs et les ouvriers, bien avant que les rorbus ne soient construits. On se retrouve en coloc avec des italiens. Avant de dîner, on aura apprécié Vincent à la guitare et à l'orgue. Super.

Cette grande maison de famille a un côté très convivial. La cuisine avec son grand four est pratique, et pleine de charme. Oui c'est vrai qu'il y avait un petit truc en plus dans la cote convivial de cette maison comme si les murs diffusés une forme de partage, spiritualité et de bonheur accumulés au fils des temps. Pour un peu on se disputerait pour faire la vaisselle. Sorry Françoise, on te laisse la place ;)))

Détail qui a son importance : les douches sont géniales, chaudes, puissantes, elles nous aideront à récupérer de nos longues randonnées !

On était peut être un peu moins bien loti de notre côté, mais ce rorbu était ?dans son jus?, ce qui est aussi sympas et puis les repas de l'autre côté était vraiment sympas. C'est vrai que la deco etait tres retro surtout le fauteille vert.....de la meme couleur que le pull de Mary.

... mais pas finie ! Nos coloc italiens ont pêché beaucoup trop de poissons pour eux. Jean Yves, Françoise et Fabrice retroussent leurs manches et s'attaquent à les vide sur le port. On les congèle pour mieux les conserver. First time dans la decoupe du poissons, un peu rebute au depart, mais il fallait le faire.

Marrant j'avais oublié que tout ça c'était passé la même journée, c'est vrai qu'elle a été longue ...

Et devinez ce qu'on mange demain ?? Poisson en salade à midi et poisson en barbeuc le soir. Le coucher de soleil est plutôt sympa. "Ben je croyais qu'il se couchait jamais le soleil ??? On le verra donc jamais ce fameux soleil de minuit ? [Attention sujet tabou !]

Jour 8 : Dimanche 11 juillet

Départ pour la rando à 8h45. A 9h00, les petites dames de la commune organisent une fête à l'église Chants et prières sont au programme, mais n'oublions pas les mémorables gâteaux à la crème ! Le frigo est rempli ... Hummmm mais c'est pas pour nous !!

Départ de Baldstad à 11 car Nathalie et Virginie se préservent pour la suite. On tourne autour de la presqu' île à quelques dizaines de mètres du rivage. Nous avons de superbes vues sur l'eau turquoise. Soudain, on perd le chemin. Nous faisons une pause forcée de 30 minutes pour que Jean Yves retrouve le chemin. Le fameux T rouge est introuvable. Des allemands ont eu aussi du mal à retrouver le bon chemin. Enfin, le chemin est retrouvé et on repart. Le chemin est très beau, mais à flanc de montagne et au bout de 4 heures la tête me tourne sérieusement, on s'emmêle d'ailleurs tous un peu les pinceaux...

Nous déjeunons avant la grande montée au col. On essaie de se mettre à l'abri du vent. Le déjeuner sera rapide, pas de sieste. Jamais on aura été aussi motivés pour monter le col ! Trente minutes plus tard et avec les mollets en feu, on arrive au sommet. C'est le moment pour prendre une série de photos du groupe dans un champ de fleurs à touffes blanches, les linaigrettes je crois. Nous redescendons pour passer un autre col. Enfin, c'est ce qui était prévu ! Oui parce que Jean-Yves ne retrouve pas le chemin prévus, en tout cas celui qu'on suit traverse un éboulis de gros rocher ... c'est clair on ne passera pas par là, tout le monde peine déjà et j'ai droit à ma petite chute, déséquilibré par mon barda (la fesse sous-cité par Sylvain). Après être descendu et avoir perdu le chemin pour le col, on décide de descendre droit vers le lac. Passage sous une barre rocheuse, dans des champs de trous, dans la flotte, dans les sapins, à travers les champs de fougères. Là je trouve ça très fort et m'énerve un peu intérieurement, c'est vrai quoi, couper droit vers un lac sans connaître le terrain, l'est fou ! Après de l'escalade, de la descente périlleuse (sans rappel), trois baffes de branches de sapin pour Caro oups! j'ai vraiment pas fait expres en plus mais bon c'est pour cela que je suis toujours a l'arriere entre autre, une grosse chute pour Vincent, Benoît s'érafle la fesse, que du BONHEUR ! Enfin, nous arrivons au lac. La journée fut bien remplie.

Jour 9 : Lundi 12 Juillet

Journée cool : grasse mat jusqu'à 9h25 ce matin. A 10h00, nous prenons la barque jusqu'à l'autre côté du port pour aller faire les courses à SPAR (re appro de chocolat). Deux aller-retours en barque avec Syl à la manœuvre. Caro fait le tour à pied.

Visite de Balstad et de l'usine à l'huile de foie de morue. Au bout de la digue, nous retrouvons Virginie qui était restée de l'autre côté du port.

On fait les courses, Sylvain trouve amusant les " barrettes tigre " pour Caroline (un vrai gosse !). Le retour se fait en barque pour certains avec les courses, les autres repartent au rorbu à pied.

Pâtes bolognaises au déjeuner ce midi.

L'après-midi, on monte sur le mont surplombant Balstad (Ballstad heia 268 m ???). La montée est plutôt raide, les mollets ont chaud. En haut, vue panoramique, photo de groupe pour immortaliser l'instant et on signe au passage le livre d'or du col par un mot des Urluberlus sans H du Cercle Polaire Arctique puis redescente par le même chemin.

Ce soir au menu : soupe au chou-fleur, poisson aux tomates et aux oignons (avec du lemon-pepper), fromage norvégien, crumble aux pommes, michoko : Hummm, c'était bon !!!! Un vrai repas de fête, j'ai bien aimé tous les préparatifs, chouette ambiance.

Soirée UNO. Les garçons (sauf Sylvain) vont au pub.

Pas grand chose à dire sur le PUB, ci ce n'est qu'on était les seuls clients o_O et que le prix des bières était au niveau d'une brasserie parisienne le samedi soir après 22h00 ... mais ça fait plaisir quand même.

Demain, on quitte Balstad.

Jour 10 : Mardi 13 Juillet

Départ ce matin de Balstad en mini-bus. Il pleut. Nous prenons la direction de Stamsund. Nous déposons les sacs dans la salle d'attente de l'Express Côtier Line. La balade autour du lac de Svarhotovatnet se fait sous la pluie. Nous restons murés derrière nos capes de pluie, trempés, dégoulinant ... Nous faisons une pause sous l'avancée d'un cabanon de montagne au pied des remontées mécaniques. Finalement, la pluie ne cessant pas, nous retournons à Stamsund et pique-niquons dans la salle d'attente qui deviendra notre aire de jeux pour l'après-midi. Nous sommes condamnés à rester enfermés. Dehors, c'est le déluge norvégien. Toute l'après-midi est consacrée au tarot et à la belote. Avec Nathalie nous poussons une sortie vers une expo d'art. De belles choses à voir. Plus tard je fais une sortie vers le port de peche pour prendre quelque photo alors que la pluie se calme. Rencontre de la Lady Polar en homage a la facon de prononcer la polaire en belgique. D'ailleur nous les avons bien titié nos cousins.

[Chouette j'ai appris la belote]

Le ferry arrive à 19h40 et s'impose avec un superbe demi-tour à dix mètres du quai. Splendide. Nous embarquons dans un " 3 étoiles " luxueux avec nos bottines pleines de boue et nos pantalons dégueulasses. Trouvez les intrus ! Nous posons nos sacs et montons au pont N°8, puis au pont N°9.

Nous décidons d'explorer le bateau et partons à la découverte des ponts 4 à 9. Passage à la boutique de souvenirs pour jouer aux parfaits touristes.

Tentative de défilé de mode sur le pont.. mais Fabrice est exigeant pour les photos : il impose la tenue de soirée, en pantalon Quechua apparamment ça le fait pas ;((

On squatte illégalement un poste Internet et passons un p'tit bonjour aux parents par e-mail. On dépose les cartes postales pour Seb et mémé dans la boîte aux lettres du bateau. Nous arrivons à Svolvoer sur l'île de Vågan à 9h00 (21h00 !!). Des taxis nous attendent à l'arrivée pour nous emmener jusqu'à Kabelvåg. Nous découvrons des rorbus super classes à notre arrivée. Ce soir, ce sera pizzas, soupe, fromage et yaourt.

Jour 11 : Mercredi 14 Juillet

On débarrasse le plancher ce matin car notre rorbu est déjà réservé (dommage). Départ pour les courses puis nous nous mettons en route pour la randonnée autour du lac " Prestvatnet " . Nous passons devant la Cathédrale de Vågan pouvant contenir 1200 personnes (C'est LA cathédrale de Lofoten !). Nous contournons le lac puis montons vers le mont Tjeldbergtinden à 367 mètres. Bien sûr, nous laissons notre petit message dans le livre d'or du mont et le mettons dans la boîte prévue à cet effet avant de repartir. Un groupe de Club Aventure vient d'arriver. Nous redescendons de la cheminée et arrivons au point de vue sur Svolvoer et Kabelvåg. Nous commençons la redescente sur Svolvaer. Après la matinée brumeuse, nous apprécions le bain de soleil en fin d'après-midi. Nous terminons la journée par la visite du centre-ville. Comme des gamins de colonie de vacances, nous ne trouvons rien de mieux pour visiter la ville que de faire le tour de la supérette à la recherche de sucreries et de glaces :-D Photo mémorable devant le Troll géant. Le retour se fait en bus jusqu'à Kabelvåg. Le jeu des loups-garous occupe notre soirée.

Jour 12 : Jeudi 15 Juillet

Levé à 8h00. Il pleut pour changer. Que va-t-on faire ??? Le départ est finalement fixé à 9h40. Nous faisons un petit tour autour de Storkingsvatnet. 2h40 de marche quand même jusqu'à la centrale électrique. Il y a plein de moustiques ici. Nous retournons au rorbu pour le déjeuner. Nathalie et Marylène osent une visite éclaire de la Cathédrale sans payer ! Enfin visite est un grand mot. Nous avons jeté un œil par la porte ... souvenir d'un cadre strict, froid et austère. Donc rien à regretter !

Tarot sur le port et dîner de fête pour ce dernier repas sous les commandes du Chef ! Lofoten FiskeSuppe / Morue en papillote / Glaces (portions de viking). Merci JY t'es un super chef !

Soirée au pub pour certains. Nath et moi sommes dubitatives devant le défilé de Lofoténiens ivres claquant les uns après les autres avec la même sauvagerie la porte des toilettes. Fini le mythe, enterré, détruit, c'est irrécupérable...

Retour agité dans les chambres. Aurait-on réveillé les voisins ???

Jour 13 : HORS PROGRAMME - FREE - Vendredi 16 juillet

Le soleil a décidé de refaire son apparition, histoire sans doute qu'on reparte avec quelques couleurs pour attirer d'autres touristes ...

On se régale pendant cette journée d'excursion à l'allemande : car jusqu'à ??? Stockmarkness, avec une partie en ferry entre Fiskebøl et Melbu, d'où nous prenons l'express côtier pour redescendre vers Svolvoer avec un passage dans le trollfjord. Les lumières sont superbes, les transats confortables. Aujourd'hui c'est Nath notre guide, on note le professionnalisme dans la logistique ! Merci miss ! ON L'A VUE ! ON L'A VUE ! notre terre promise, ce que depuis longtemps on nous rabache. Deja depuis tres petit on nous l'enseigne: "fils si tu veux voire de belles femmes va dans les pays nordique". Alors depuis le debut du séjour elle se faisait aussi difficile a appercevoir que le Yeti. Je commencais a croire au mythe. Et la, dans la cabine de commandement du bateau, le mug de the a la main elle regarde l'horizon. Petite larme, c'est beau.

Nous retrouverons comme prévu JY au port pour reprendre tous ensemble le même express avec cette fois ci tous nos sacs. Au revoir les Lofoten :'-(

Traversée de début de nuit vers Bodø. On ne risque pas de voir le soleil de minuit car le temps change vite ici, et la mer est même très agitée. N'est-ce pas Caro ? Certains dorment, d'autres pètent les plombs à l'avant du ferry, sous l'œil amusé du capitaine...

Arrivée tôt à Bodø pour un bout de nuit à l'hôtel que nous connaissons déjà. Nuit courte.

Jour 14 : VOL RETOUR - Samedi 17 juillet

On nous avait pas dit qu'on pourrait petit déjeuner si tôt. C'est pas grave, on arrive à voler 2 /3 ptits trucs pour tenir jusqu'à Oslo.

1ère séparation à l'aéroport : Nathalie rentre directement sur Bruxelles.

Je discute avec ma voisine dans le vol Oslo - Paris. Elle a une tête de norvégienne ... mais un accent brestois !! Une petite bretonne venue se perdre à Bergen ! Un peu désabusée de la vie, des François, vraiment trop cons, des Irlandais vraiment trop îliens, des autrichiens vraiment trop francophobes... elle a trouvé la paix en Norvège !

 
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Journal web de Benoît LAURENT, entre photos, voyages et logiciels libres selon les périodes.

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